Une silhouette furtive, des expressions franches et sincères, des scènes amusantes du quotidien... Les clichés de Danny Santos sont comme un carnet de croquis photographique d’une vie urbaine, grouillante de détails et de personnalités différentes. La foule, qui pourrait masquer les particularités et donner à la rue un aspect homogène, sert au photographe de toile de fond pour mieux faire ressortir un visage, une posture...
Graphiste de formation, il passe ses week end à photographier des inconnus dans les rues de Singapour, s’essayant à plusieurs styles : portraits rapprochés, portraits volés, ambiances, photo de nuit...
Il me semble que ses prises de vues gardent un aspect très sincère (avec un travail de cadrage, d’exposition et de profondeur de champ) qu’il est assez rare de trouver. Peut-être que les cadrages frontaux, mettant le sujet en face du spectateur, accentuent cette sensation.
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