Les expositions seront découpées en cinq chapitres que sont :

  • La magie des choses (axé sur des artistes travaillant à partir du quotidien, l’utilisant comme matière première)
  • Eloge de la dérive (apparemment plutôt axé sur des performances urbaines, interventions artistiques dans le quotidien)
  • Un autre monde est possible (chapitre constitué de propositions artistiques de solutions alternatives à notre monde actuel, d’utopies...)
  • Vivons ensemble (une ouverture de l’art contemporain vers d’autres disciplines, d’autres créateurs issus de milieux étrangers à l’art contemporain...)
  • Veduta (un peu comme les résonances, une ouverture de la biennale hors de ses murs, notamment en banlieue lyonnaise)

Un programme qui semble sur le papier très intéressant, très vaste et complexe aussi, mais surtout assez lié avec l’actualité. En ces temps de crise économique et de remise en question de notre mode de fonctionnement économique, politique, et social, placer le quotidien au cœur de la biennale peut ouvrir sur des réflexions intéressantes. Mais pour que cela fonctionne, encore faudra-t-il que cette biennale touche le grand public, ce qui reste pour moi le gros problème (et défi) de l’art contemporain aujourd’hui. Ceci dit, les diverses interviews de Hou Hanru que j’ai pu lire/regarder donnent une image a priori assez positive (accessible, innovante, ancrée dans la réalité) de cette biennale.
Par ailleurs je ne peux que vous conseiller de lire (ou parcourir) La Société du Spectacle de Guy Debord, un livre très engagé, à prendre avec un certain recul, mais je pense très instructif.

www.biennaledelyon.com